Démocrate ma non troppo

Beaucoup le savent : je n’aime pas les « Catalogues de la Redoute », articulations plus ou moins heureuses de propositions hétéroclites.

Je préfère de beaucoup « UNE IDEE » autour et en aval de laquelle viendra se greffer un arbre de décisions et donc une déclinaison de propositions cohérentes avec cette idée centrale.

1)     L’écueil à éviter.

C’est bien évidemment le « pari tourisme », choisir le Tourisme comme colonne vertébrale d’une économie. Pour une seule et bonne raison : la mode. Le touriste est très sensible à l’humeur du moment et peut très facilement déserter telle ou telle région.

L’activité touristique ne peut être à mon sens qu’un appoint économique, une bénéfice supplémentaire dont on peut à la rigueur se passer.

2)     Sans le tourisme que reste-t-il ?

a)     Les industries légères, tendance « verte ».

b)     Le rajeunissement de la population par l’Université.

c)      Encore balbutiant mais sans doute prometteur : le recyclage systématique.

2.1) Les industries légères.

Il est invraisemblable qu’une des régions les plus ensoleillées de France ne soit pas dédiée au solaire. Pour l’éolien, le Var est plus indiqué (plus exposé au Mistral).

De même, vue la configuration du terrain (à 80% collines et montagnes), il est stupide de ne pas concevoir une « filière bois » qui s’avèrera dans l’avenir rentable. N.B. le bois est un excellent « piège à carbone ».

2.2) Les Universités.

L’activité économique de base : le commerce, est tributaire de l’âge de la clientèle. Montpellier a vu se redresser son économie à la suite de sa « vocation universitaire ».

Faire des A.M. « un campus géant » est un objectif à la fois atteignable et susceptible de pérennité. Encore une fois, la configuration du terrain ouvre une large gamme de disciplines universitaires. Et, avantage non négligeable, les lieux d’enseignement, mais aussi le logement, la restauration sont une bonne courroie d’entraînement pour le bâtiment.

2.3) Le recyclage.

Le problème des déchets est omniprésent et universel. Que faire des rebuts ? Et surtout que faire pour qu’ils ne finissent pas par recouvrir le département entier ?

99% des déchets sont recyclables : déchets « biodégradables » = compost ; déchets métalliques = recyclage ; et même la récupération de composants rares est une source non négligeable de revenus.

Notamment dans tout ce qui touche à l’électrique et à l’électronique :

-         Le cuivre des câblages

-         L’or et l’argent des composantes électroniques

-         Les « terres rares » de certains circuits et composants.

Tout ceci est « récupérable » et donc réutilisable, une source de revenus non négligeable, surtout lorsque l’on considère que nous allons vers une pénurie généralisée due à la montée en puissance des économies émergentes.

Et, contrairement à l’idée reçue, nous disposons encore d’un « volant de sécurité » d’espace utilisable, la haute vallée du Var, quasi déserte actuellement.